La fusillade à l’Assemblée nationale, 40 ans plus tard

Par Thomas Laberge, La Presse Canadienne 9:27 AM - 8 mai 2024
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Denis Lortie, suspect d’une fusillade à l’Assemblée nationale du Québec à Québec, arrive pour comparaître au tribunal, le mercredi 9 mai 1984. Les élus de l’Assemblée nationale ont commémoré mercredi les 40 ans de la fusillade. LA PRESSE CANADIENNE/Fred Chartrand

Il y a quarante ans aujourd’hui, le caporal Denis Lortie faisait irruption à l’Assemblée nationale dans le but de tuer le premier ministre René Lévesque et les députés du Parti québécois. 

Lourdement armé, l’homme fait trois morts et 13 blessés. Après plusieurs heures de négociations avec le sergent d’armes René Jalbert, le tireur accepte finalement de se rendre. 

Le député Pascal Bérubé se souvient bien de cette tragédie et fait un lien avec l’attentat du Métropolis contre la première ministre Pauline Marois en 2012.   

«À deux reprises dans notre histoire, notre formation politique a été ciblée par des tueurs qui voulaient causer énormément de dommage avec une arme», a-t-il dit. 

Le député solidaire Étienne Grandmont a voulu commémorer la mémoire des victimes tombées sous les balles. «On aimerait se rappeler de Camille Lepage, Georges Boyer et Roger Lefrançois qui sont décédés lors des événements», a-t-il énoncé. 

«C’était une attaque contre notre démocratie. On voulait souligner le travail des constables qui sont ici pour s’assurer du bon fonctionnement de l’Assemblée nationale», a, pour sa part, affirmé le député libéral, Frédéric Beauchemin.  

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